61ème CONGRES UD CGT 49
Sur cette page, vous retrouverez, au fur et à mesure, tous les documents et informations concernant le 61ème congrès de l'Union Départementale CGT du Maine & Loire.
1 - Date et lieu et autres infos pratiques du congrès
Date du congrès : Les 3 & 4 décembre 2025
Lieu : Salle Louis ARAGON - 48 avenue Joseph BARA - 49800 TRELAZE
Logo du congrès :
Accès au site
48 avenue Joseph BARA - TRELAZE
Un parking, à proximité, permet de se garer facilement...
3 - Les documents d'inscription
- Nom du fichier : Bordereau d inscription 61eme congres
- Taille : 464.97 Ko
- Nom du fichier : Fiche connaissance syndiqué e
- Taille : 473.44 Ko
- Nom du fichier : Candidature CE UD - CFC
- Taille : 290 Ko
4 - Le projet du document d'orientation
Disponible à partir du 17 juillet 2025
Réservez votre soirée du 3 décembre 2025 !
L'UD CGT 49 vous propose d'assister au spectacle :
LUDOVIC MENARD : Un siècle d'histoire révolutionnaire
Une comédie de 50 mn avec des chants populaires, accompagnée d'un livret de paroles permettant à tous de chanter !
Le spectacle est accompagné de documents d'époque consultables en fin de représentation.
Une histoire locale :
Situées en Anjou, à quelques kilomètres d’Angers, les Ardoisières de Trélazé étaient la principale source de production d’ardoises de France, ce qui représentait plus de la moitié de la production totale française au début du vingtième siècle. Si des traces d’exploitation datant du néolithique ont été trouvées, c’est en 1406 qu’ouvre la première carrière à ciel ouvert. Quatre siècles plus tard, en 1838, avec l’arrivée de la machine à vapeur, l’extraction souterraine débute. Elles fermeront leurs portes une première fois en 1986, puis définitivement en 2014. À travers leurs siècles d’existence, elles auront connu Napoléon III, Jean Jaurès, Louise Michel et Ludovic Ménard.
Ludovic Ménard nait en 1855, en plein essor de l’industrialisation, et au beau milieu des troubles politiques qui voient la naissance du Second Empire. Et pour preuve, quatorze jours avant sa naissance, une insurrection menée par les ardoisiers éclatait à Angers, faisant plus de deux cents prisonniers et quinze déportés au bagne de Cayenne. En 1848, les ardoisiers avaient tenté de créer un premier syndicat, dissout en 1851, c’est Ludovic Ménard qui transformera l’essai en 1890 en fondant le premier Syndicat des Ardoisières, puis, en 1904 la “Fédération nationale des ardoisiers”, qui deviendra la “Fédération nationale des sous-sols”. C’est avec ces syndicats et fédérations qu’il obtiendra, après 20 années de luttes acharnées, l’assimilation du statut des carriers à celui des mineurs offrant de nouveaux droits à des milliers de travailleur·euses. Il mourut en 1935 dans le Maine-et-Loire.
Redonner du sens à l'histoire :
Nous croyons que l’Histoire n’est pas faite, comme on nous la raconte grossièrement, par quelques grandes figures qui font toute la vie de leur siècle, mais qu’elle est le résultat des mouvements impulsés par la masse. C’est le contexte des luttes sociales qui permettent à ces hommes et femmes de marquer l’histoire.
C’est pourquoi enraciner notre récit dans cette période secouée par les tumultes provoqués par le peuple nous semble salvateur.
Mais sortir de “l’Histoire des grands Hommes”, c’est également ne pas se cantonner aux récits et folklores habituels. C’est pourquoi nous faisons le choix de parcourir ce siècle en nous raccrochant à la figure de Ludovic Ménard plutôt qu’à celle d’un Jean Jaurès ou d’un Karl Marx. Une figure plus locale, mais qui porta les aspirations de milliers de carriers en France et qui participa à changer durablement leurs conditions d’existences.
La période s’étalant de la moitié du XIXe à la moitié du XXe siècle est primordiale dans l’histoire du mouvement ouvrier. Durant ces cent ans, les théories les plus importantes ont été conceptualisées, les espoirs les plus libérateurs ont vu le jour, les échecs les plus sévères se sont abattus et les victoires les plus enthousiasmantes ont triomphé.
Réanimer une mémoire commune :
Dans un but de véracité historique, notre spectacle est écrit à partir de multiples sources et archives que nous citons parfois directement, parfois indirectement, dans le spectacle. Nous avons ainsi collecté des dizaines de documents, dont certains datent de 1851.
Nous avons effectué un travail de rénovation lorsque cela était possible, et de reconstitution le cas échéant, afin de pouvoir en fournir une version physique et accessible au public à la fin de la représentation.
Notre but, au-delà de présenter une œuvre vulgarisant la vie et la lutte de Ludovic Ménard, est de redonner un sens concret et palpable à ce patrimoine local que nous avons en commun. Se rappeler des luttes de nos aïeuls et se reconnaitre dans les rêves qu’ils et elles ont rêvé.
Une forme d’éducation populaire, ludique et réjouissante
Notre pièce repose sur des informations recueillies dans :
les Anales de Bretagnes et des pays de l’Ouest
l’article Ludovic Ménard et la naissance du syndicalisme ardoisier de F.Lebrun
des extraits des journaux Les Temps nouveaux et Le Père peinard
des pièces issues des archives départementales du Maine et Loire et de la ville de Paris.
La troupe LES PIERROTS SAGACES :
<- Hugo AUDUSSEAU : Angevin de toujours, il se forme à l’Académie Supérieure de Théâtre d’Anjou où il écrit et monte sa première pièce traitant de la violence dans nos rapports sociaux en temps de crise : " Der des ders : nouvelle édition ". Il est aujourd'hui comédien auprès des compagnies Ici le jour et Heureux les félés.
-o-
Originaire de la ville ouvrière de St Nazaire, il rejointl'Académie Supérieure de théatre d'Anjou en 2020 où il jouera " la commune de Paris " dans une écriture collective. Il est aujourd'hui auteur, metteur en scène, comédien et éclairagiste, notamment pour la compgnie Caprices. Théo EDOM ->
Ajouter un commentaire